Vêtements / 2025
Echarpe - Radio Plogoff
Nicolas Filloque / Phenüm
Coup de cœur Edition limitée Bientôt épuisé !
Écharpe « Radio Plogoff » par le peintre et graphiste brestois Nicolas Filloque.
Le motif de cette écharpe fait référence à un émetteur radio du début des années 1980, ramené d’Italie pour diffuser sur Plogoff un autre discours que celui de l’état. Radio Plogoff est une radio pirate qui porte la parole de la lutte antinucléaire qui s’oppose à la construction d’une centrale nucléaire dans le cap Sizun. Pendant des jours, c’est des lance-pierres contres des fusils, des pierres contre des grenades. Avec cette écharpe, on porte sur soi le nom d’une utopie, celle de la maitrise des moyens de diffusion, celle d’une parole libre et populaire. On porte en nous derrière l’odeur des lacrymos, la joie des luttes, la promesse d’une victoire.
Au recto le nom de la radio, un ciel, un soleil antinucléaire.
Au verso les champs, lieux de luttes, piétinés par la charge des gendarmes mobiles, par le remembrement.
- Écharpe à franges tricotée avec amour en Union Européenne
- Édition limitée de 55 exemplaires, numérotée et jamais rééditée
- 4 couleurs de fils : violet, mauve, rose, orange fluo
- Dimensions : 20 x 165 cm
- 100% acrylique doux
- Entretien : lavage à la main conseillé ou à 30° en programme délicat. Séchage à l’air libre. Repassage à basse température si besoin.
Après des études de Biologie à Brest, Nicolas Filloque rentre à l’École nationale des arts décoratifs (Ensad) de Paris. Il co-fonde pendant ses études l’atelier Formes Vives en 2007. Il fait du travail collectif un enjeu fort de sa pratique et cherche dans la collaboration. Il tisse une pratique de designer avec celle d’auteur pour trouver les formes de partage du sensible, pour répondre aux problématiques de chaque contexte. Il cherche à inscrire ses formes dans un temps, dans un espace, dans des réalités. Il se frotte aux arts vivants, au théâtre, à la dramaturgie, à l’espace public, à des contextes, à des urgences. Faire des images (ou faire image) c’est toujours prendre part à la construction de nouveaux imaginaires.


























